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Les pratiques collaboratives : travail et apprentissage conviviaux en architecture

Thèse préparée par Joanne Pouzenc

Encadrement

  • Direction : ESTEVEZ Daniel, professeur, ENSA Toulouse

Comité de thèse

2020
  • Matthieu DUPERREX, PhD, Maître de conférences en sciences humaines et sociales, ensa Marseille
  • Tiphaine ABENIA, PhD, enseignante chercheuse EPFL
  • Claudia MAREIS, Professeur, Directrice Institute of Experimental Design and Media Cultures, FHNW Academy of Art and Design, Bâle / Institute of Experimental Design and Media Cultures 
  • Matthieu DUPERREX, PhD, Maître de conférences en sciences humaines et sociales, ensa Marseille
  • Merril SINEUS, Architecte – Urbaniste, Enseignante contractuelle ensa Paris La Villette 
2023
  • Tiphaine ABENIA, PhD, enseignante chercheuse EPFL
  • Luc GWIAZDZINSKI, Professeur HDR, ensa Toulouse

Planning des réunions sur la période 2018-2023

Documents produits pour les réunions réalisées - comptes rendu des comités de thèse
Comité de suivi de thèse réalisés les 16/09/20 et 23/06/23

Planning des déplacements hors laboratoire

Participation à des séminaires, des colloques, des journées d'études:
Campagnes d'entretien, d'enquêtes, d'observation, de mesures:
Rencontres-clés dans le déroulement de la thèse :

Lieu (Pays) : date début-date fin

Résumé

Dès le début des années 1990, des pratiques spatiales interdisciplinaires et collaboratives en marge des pratiques architecturales conventionnelles, aujourd'hui communément regroupées sous l'appellation de

« collectifs », ont émergées en France et en Europe (Macaire 2018). Portés par les évènements historiques et les mouvements sociaux des années 1990, ces collectifs interviennent par la recherche-action – regroupant le penser et le faire – en co-production avec les habitants et les communautés locales dans une approche éducative et pédagogique par le biais d'interventions artistiques ou de performances constructives dans l'espace public. Au delà de la construction de structures ou de bâtiments, ces praticiens, par les dispositifs qu'ils mettent en place (Agamben 2014) construisent des situations (Debord 1958, 1989) où le temps – rythme, durée et récurrence – l'action – co-construire, co-penser, co-écrire, co-habiter – et la forme constituent ensemble le projet. Pour les « collectifs », le mode d'existence du projet dépasse la forme construite: la transmission, d'une part, des savoir-faire à travers le travail du matériau et l'apprentissage convivial (Illich 1973), d'autre part, des idées au sein de la communauté de projet font partie intégrante du projet. En fait, ce ne sont pas seulement ces projets en tant que « situations spatiales [qui] se veulent à la fois le produit et l'instrument des comportements nouveaux» (Chapel 2018), mais les pratiques collaboratives elles-mêmes, par lesquelles émergent de possibles nouvelles pratiques – et pensées – sociétales. Situées entre les pratiques professionnelles et les pratiques éducatives, les pratiques collaboratives constituent-elles une nouvelle culture contemporaine du travail basé sur l'apprentissage convivial dans une économie post-productive présente et à venir? A travers l'étude de différentes situations et projets portés par ces « collectifs », la recherche explorera tout d'abord les stratégies —architecturales, spatiales, temporelles — à l'oeuvre pour le développement de ces projets et les dispositifs de didactique de la conception spécifiques à la pratique collaborative.

Mots-clefs

Pratiques collaboratives, apprentissage, convivialité, maîtrise d’usage, post-productivité