Đà Lạt, une ville comme système de parc
Thèse soutenue par Đào Nguyên Dạ Hường
- École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (TESC)
- Soutenue le : 29 janvier 2014, durée 52 mois
- Unités de Recherche : Lisst-Cieu (UT2) et LRA (Ensa)
- Financement : bourse de 4 ans (2008-2012) du gouvernement vietnamien nommée programme 322
Jury
- Daniel Weissberg, professeur à l'Université Toulouse 2 Jean Jaurès (directeur)
- Nathalie Lancret, directrice de recherche CNRS à l'IPRAUS (rapporteur)
- Pierre-Marie Decoudras, professeur des universités émérite, Université de La Réunion (rapporteur)
- Paulette Girard, maître-assistante de Ensa retraitée (examinatrice)
- Frédéric Bonneaud, professeur à l'Ensa de Toulouse (président)
Résumé
La ville de Đà Lạt se préparait aux grandes périodes de transformation pour devenir une magnifique ville de système de parcs à l’époque coloniale française. Mais actuellement, l’urbanisation et la mutation de la culture agricole amènent des forts changements dans le paysage de la ville. Il est nécessaire d’analyser l’évolution de la transformation du paysage de la ville sous l’interaction de l’agriculture et de la mutation urbaine entre trois époques, celle de l’époque coloniale française, celles des époques d’avant et d’après le Đổi Mới de 1986. Sous l’impact des différents acteurs et des stratégies du gouvernement actuel, Đà Lạt se développe comme une ville socialiste vietnamienne et multifonctionnelle qui ne se dirige plus vers l’idée première d’une ville de villégiature et de système de parcs. Dalat suit les influences d’urbanisation comme les autres villes du Vietnam et a tendance à perdre la caractéristique de sanatorium d’altitude. Celle-ci retrouvera sa qualité que grâce à une orientation dans le développement durable, tout en connectant les espaces d’agricultures, les espaces urbains et les espaces paysagers entre eux, pour que Đà Lạt devienne enfin une véritable ville de système de parcs.
Mots-clefs
Dalat, Vietnam, mutation urbaine, agriculture, parcs urbains, ville de villégiature.